Aller au contenu

Stabilisation des droits à construire et opposabilité aux demandes de permis de construire

CE : 30.9.19
421889

En l’espèce, un projet de lotissement avait été autorisé au regard d’un Plan local d’urbanisme (PLU) qui avait été ensuite annulé, remettant rétroactivement en vigueur le Plan d’occupation des sols (POS) antérieur. Ce dernier classait les parcelles en question comme inconstructibles. 
Le bénéficiaire de l’autorisation, qui ne pouvait donc plus réaliser son lotissement, a poursuivi la commune afin d’obtenir l’indemnisation du préjudice subi.
Selon la législation alors applicable (CU : L.442-14), la commune ne pouvait refuser un permis de construire au sein d’un lotissement présenté dans le délai de cinq ans suivant l’achèvement du lotissement. Cependant, le Conseil d’État admet qu’elle puisse se fonder sur les dispositions d’urbanisme antérieures remises en vigueur (celles du POS) pour refuser. 
À noter : la portée de cet arrêt est limitée, car la loi ELAN (art. 80) est venue compléter l’article L.442-14 en prévoyant la cristallisation des règles d’urbanisme à la suite de la délivrance d’un permis d’aménager dans le cas où un document d’urbanisme serait annulé (cf. Habitat Actualité, spécial Loi ELAN).

Retour en haut de page

Afin de mieux vous servir et d’améliorer votre expérience sur notre site, nous utilisons des traceurs et des cookies destinés à réaliser des statistiques ou simplement à vous faire profiter pleinement de nos fonctionnalités.

Cliquez sur le bouton « tout accepter et fermer » pour consentir à ces utilisations ou cliquez sur le bouton « tout refuser et fermer » pour ne consentir à aucune de ces utilisations ou sur « paramétrer vos choix » pour choisir l’implantation de cookies auxquels vous consentez. Vous pouvez modifier vos préférences de gestion des cookies à tout moment à partir du menu « Mes consentements » en bas de page. Pour en savoir plus, merci de lire notre politique de confidentialité.

Nouveauté : e-chat prochainement disponible !